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vendredi 22 novembre 2019

Michèle Barrière et l'Ecole hôtelière de Paris Jean Drouant

Michèle Barrière, poursuit son histoire de la gastronomie française. 

Deux nouveaux titres dans lesquels les "anciens de l'Ecole Hôtelière de Paris Jean Drouant" retrouveront un clin d'oeil à notre établissement scolaire, touché aussi pendant la seconde guerre, par l'occupation allemande. 

Après quelques entretiens avec Michèle Barrière, j'ai eu l'occasion de lui parler de notre école. Cette histoire lui a permis d'évoquer cette occupation dans un de ses titres "Marché noir". Après avoir déjà évoqué l'école à sa création dans le précédent titre "Mort à bord"




Quatrième de couverture : 


Août 1936. La liesse des premiers congés payés ! À Deauville, où Adrien Savoisy a pris ses quartiers d’été, les riches habitués regardent d’un mauvais œil ces nouveaux vacanciers et crient au scandale. Adrien, lui, est tombé éperdument amoureux d’une jolie campeuse, Thérèse Madec. Hélas, peu après leur rencontre, deux jeunes filles sont retrouvées mortes sur la plage, dont une amie de Thérèse. Voulant à tout prix éloigner sa bien-aimée des lieux du drame, Adrien décide qu’ils embarqueront sur le paquebot Normandie en partance pour New York. 




Extrait :

 page 177


" Attends ! Je n'ai pas fini ! Je ne pensais pas t'envoyer devant une classe de bambins. Ils ne feraient pas une bouchée de toi.J'ai une autre idée : l'école hôtelière. Tu ne le sais peut-être pas, mais elle vient d'ouvrir à Paris, près du Parc Monceau. C'est une ...." 













page 178


"... grande première. Elle forme de futurs cuisiniers. Je suis persuadé que tu y aurais ta place.

Il en avait entendu parler et il se dit que ce n'était pas idiot. C'était même une excellente idée. Jamais il n'aurait pensé à enseigner, mais faire connaître l'histoire de la cuisine à des jeunes gens qui n'avaient pas eu sa chance serait pour lui un nouveau départ."







Vous aurez envie de connaître la suite, où l'on retrouve l'évocation de notre école hôtelière ...
                                         
Quatrième de couverture :

Hiver 1942, le plus rude et le plus désespérant de toute la guerre. Alors que nazis et collabos règnent en maîtres sur Paris et mènent joyeuse vie, comment survivre quand tout manque ? Entre tickets de rationnement, recettes de carence et un peu de marché noir, Adrien Savoisy se débrouille pour nourrir sa famille et quelques amis de la rue Lepic. Pâté de foie sans foie, choucroute de rutabaga, canard aux navets sans canard, les assiettes ne sont guère réjouissantes. Elles le seront encore moins quand il fera l'objet d'un odieux chantage qui les mènera tous au bord de la famine et mettra en danger la vie de certains d'entre eux, juifs et franc-maçons. Comment réagira-t-il ? Suivra-t-il l'exemple des adolescents qu'il a recueillis et qui font partie d'un mouvement de résistance créé par un jeune aveugle ? Le courage serait-il le seul espoir ?

Extrait :    

page 119  

"A l'armistice de juin 1940 et l'occupation de Paris, le superbe bâtiment du 24 rue Guyot* fut occupé par une section de SS. Ils ne tolérèrent que trois Français dans l'immeuble : le concierge, sa femme et leur fille. M. Debeaux, le directeur, s'était démené comme un fou pour dénicher un nouveau lieu. Les Etablissements Félix Potain avaient mis à sa disposition un sombre local dans la rue Beaubourg, près des Halles. On pouvait y faire des cours et des travaux pratiques, mais les effectifs étant réduits ..."

*Aujourd'hui lycée hôtelier Jean Drouant, situé au 20 rue Médéric, 75017 PARIS


Dernière heure : 
Je  viens d'apprendre qu'un nouveau tome va paraître en 2020 "IN VINO VERITAS" ... à suivre.

Si vous fréquentez le Lycée hôtelier, je ne doute pas que la lecture des livres de MICHÈLE BARRIERE, vous passionnera. Vous pouvez les trouver AU LIVRE DE POCHE; :  

A propos de Michèle Barrière  :  

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