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dimanche 29 mars 2015

Salon du Livre de Paris 2015

Salon du Livre Paris 2015 Porte de Versailles 
       Nous sommes le dimanche 22 mars 2015, pour se rendre au Salon du Livre de Paris 2015, en compagnie Myriam (unjour-unlivre.fr), pas moins de trois bus, trafic réduit ce-jour, donc de longues périodes d'attente aux stations. Heureusement, il n’y avait pas de file d’attente, à l'entrée, nous sommes passées rapidement aux portes, munies de nos invitations ...
     
Objectif premier, il est presque 13 h 30, nous devons atteindre le plus rapidement Le Livre de Poche (L 64) , Michèle Barrière et Frédéric Lenormand qui terminent leurs dédicaces. Je souhaite obtenir la signature de Michèle Barrière sur le dernier de ma collection au Livre de Poche, "L'Assassin de la Nationale 7"
"A l'occasion du Salon du Livre 2015, une invitation dans les grands restaurants de la N.7. Amitiés, et bon appétit. Michèle Barrière, Paris le 22 mars 2015."
Michèle Barrière à l'atelier cuisine le lundi (Le livre de Poche)

Frédéric Lenormand (Alias Voltaire)
     Nous espérons bientôt une nouvelle occasion de revoir ces deux auteurs, bien sympathiques, pourquoi pas fin juin au "Salon Saint-Maur en poche".

On lira avec bonheur, d'autres livres de 
  • Michèle Barrière, la saga de la Dynastie Savoisy
Toute une histoire, pimentée d'une intrigue policière, qui permet de remonter dans l'Histoire de la Gastronomie, de certains aliments. Un carnet de recettes aussi à la fin des livres, si vous voulez tenter de reproduire les plats servis aux différentes époques de l'Histoire de France et de quelques pays limitrophes, ne vous gênez pas !  




Une autre saga, met en scène l'histoire de la dynastie Quentin du Mesnil. 



Sans oublier notre cher 
  • Frédéric Lenormand et "Voltaire" qui mène les enquêtes. 
Quel style pétillant ! On croirait vraiment lire du Voltaire, de l'humour, quelques piques bien senties contre la société et des personnages de l'époque, un bon remède à la morosité ambiante parfois ! Déjà trois titres dans la collection du Livre de Poche.



Et aux Editions JC Lattès, non encore en Livre de Poche :


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     Poursuivant ma quête de renseignements auprès de certains éditeurs, me voici partie 
Au Diable Vauvert (N 47) afin d'y trouver quelques nouvelles à propos de prochaines traductions et publications des parutions en anglais de Poppy Z. Brite. Voici quelques années, cet éditeur a publié la traduction d'une trilogie de cette auteure, puis un recueil de nouvelles.  
     A La Nouvelle-Orléans, deux jeunes Rickey et G-man évoluent dans le monde des cuisines, nous les verrons franchir les étapes, parfois parsemées de d'intrigues, de crimes, mais toujours avec la volonté de créer leur propre restaurant. "Alcool", "La Belle Rouge", et "Soul Kitchen", puis dans "Petite cuisine du Diable" un recueil de nouvelles où ces deux jeunes cuistots sont les héros de certaines histoires. Une nouvelle atmosphère dans l'oeuvre de Poppy Z. Brite, qui nous peint le Sud des Etats-Unis, et cette ambiance si particulière qui régnait à La Nouvelle-Orléans, avant Katrina le 29 août 2005.
L'auteure a terminé la dernière ligne de cette série, la veille de la terrible tempête. 
     D'autres nouvelles, publiées en anglais, non encore traduites en français, mettent en scène ces deux cuisiniers et leurs familles respectives. J'espère, moi aussi aboutir dans mon enquête, et pouvoir donner bientôt une réponse à cette question. Faudra-t-il les lire en V.O ? (Une affaire à suivre au fil des prochains articles)

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     Cette année, la Tunisie tient sa place, dans le carré des pays étrangers, face au Brésil, grâce à la Librairie Clairefontaine. Une institution à Tunis, tous les écoliers des établissements français de Tunis, y ont déposé, un jour ou l'autre, leur commande de livres scolaires. Cette année, plusieurs auteurs tunisiens sont venus y passer quelques heures, et dédicacer leurs livres. J'ai pu y rencontrer monsieur Ali Bécheur. Échanger avec lui, sur les événements récemment vécus par les Tunisiens, et l'espoir d'un avenir meilleur et lui faire dédicacer quelques uns de ses derniers livres parus aux éditions Elyzad.





     Un album de photos prises par la Librairie Clairefontaine, dont j'ai pu extraire celles-ci, avec l'autorisation de madame Donia Jabeur, peut être vu sur Facebook.
[https://www.facebook.com/media/set/set=a.10152871240473931.1073741826.117834498930&type=1&pnref=story ]
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     Le temps passe, le monde des amateurs de livres petit à petit rempli les allées, et il devient parfois un peu pénible de circuler, surtout lorsque l'on doit gagner un stand rapidement, car une signature va se terminer.

     
     Retraversons la Méditerranée, et quelques siècles, pour  retrouver une jeune auteure, Camille Adler dont j'ai apprécié le premier roman "Rose Soie" paru chez Milady au stand (R 78). 



     Une jeune femme fort agréable, avec laquelle nous avons pu échanger à propos d'événements et faits divers évoqués dans son roman. Le Paris des années 1880, la nouvelle loi sur le divorce qui va redonner aux femmes un peu de liberté, le monde de la mode et de la Haute Couture, avec Charles Frederick Worth. Un roman, qui pour les amateurs de cette période de notre Histoire, nous permettra de réviser un peu.


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    Enfin, il faut gagner l'espace des conférences où tout en écoutant quelques auteur(e)s, nous pourrons prendre un peu de repos. 


     "La scène des auteurs"  (C 92) propose à partir de 15h30 deux rencontres qui s'annoncent fort instructives. 



  • Tatiana de Rosnay répond aux questions de Bruno Corty du journal Le Figaro, à propos de son dernier livre, "Manderley for ever" publié aux éditions Albin Michel. Elle nous racontera ses longues recherches, ses visites aux enfants de Daphné, à la maison pour s'imprégner des lieux et enfin l’aboutissement, ce livre consacré à Daphnée du Maurier, et à sa maison Manderley. Au moment où sort une réédition de « Rebecca », traduite par un nouveau traducteur, parce que ses héritiers, à la relecture de ce livre, se sont aperçus que la traductrice de l’époque avait « oublié » quelques quarante pages importantes de l’original. Il fallait resituer le contexte, pour tenter d’expliquer cette censure, ce que s'attache à faire la biographie de Tatiana de Rosnay. 
[On lira avec intérêt l’article suivant,  la vidéo associée: http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/tatiana-de-rosnay-daphne-du-maurier-m-habitait-depuis-longtemps-7776765160]

« Rose », est le seul livre que j’ai lu de Tatiana de Rosnay, parce que situant son récit dans la création du nouveau Paris Haussmannien, (à l’époque de ce grand bouleversement dans Paris). Cependant, à la suite de cette conférence, j'ai très envie de rajouter à ma liste de livres à lire, non seulement la biographie de Daphné du Maurier, mais également d'autres livres de Tatiana de Rosnay et de piocher dans la bibliographie Daphné du Maurier, en suivant la progression de sa vie. Je ne connaissais pas trop cette auteure. Bien sûr, j’associais son nom à deux livres au moins, «L’Auberge de la Jamaïque » et «Rebecca », sans les avoir lu, mais me souvenant de films d’Hitchcock ; aussi «Les Oiseaux », sans savoir qu’il s’agissait d’une œuvre de Daphné du Maurier, bien remaniée. Voici un moment qui augure de belles heures de lectures à venir !
On peut consulter sont site Internet : http://www.tatianaderosnay.com/

Rendez-vous, lorsque j'aurai achevé l'étude de ce monument de 464 pages et la lecture de Rebecca, nouvelle version !

     A peine Tatiana de Rosnay descendue de la scène sous les applaudissements de l'assistance, voici Ken Follett qui apparaît, lui aussi salué par le public. 



  • Ken Follett répond aux questions de Julien Bisson du magazine Lire à propos de la trilogie "Le Siècle", publiée chez Robert Laffont. Après "La Chute des géants" et "L'Hiver du monde", voici "Aux portes de l'éternité".

     Il me semblait intéressant d’assister à cette présentation de l’auteur. 
     Je ne fus pas déçue, en constatant que monsieur Follett, prenait la peine de s’adresser à son auditoire en français, même si un interprète était assis à ses côtés, il n’avait quasiment jamais à intervenir. Première bonne impression.
Puis comme dans ce genre de prestation, il fut question de l’histoire de cette saga, et de la façon dont il concevait ses romans, de son plan de travail. Il lui a fallu pas moins de sept années pour venir à bout de ce projet.

J'ai entamé la lecture de cette trilogie, mais je ne peux pas prédire le temps qu'il me faudra pour en venir à bout. Ken Follett nous promène dans divers points de l'Europe, pour nous présenter les différentes familles qu'il va mettre en scène. Mais aussi les situations économiques qui vont faire évoluer la vie des gens, du petit peuple aux responsables politiques. (Pour assimiler les faits, il n'est pas inutile de tenir des petits papiers, des crayons, peut-être de bonnes cartes afin de visualiser, les événements, les lieux de cette page d'Histoire !)  Une vrai leçon d'Histoire contemporaine : deuxième bonne impression.

On peut consulter sont site Internet en français :  http://ken-follett.com/fr/
Sur le site de Robert Laffont, également sur les pages de ses livres des vidéos sont à disposition.    

     Voilà, la visite se termine, avec une petite visite au bel espace Robert Laffont, (G 68).


     Nous voici sur le chemin du retour, à nouveau trois bus à attendre, mais cette fois avec plein de souvenirs dans la tête et de belles lectures dans nos sacs, car nous n'avons pas pu résister à la tentation ! Qu'importe, puisque comme le disait Honoré de Balzac :
« J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot... »

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vendredi 13 mars 2015

Un vrai coup de cœur : "La Bibliothèque des cœurs cabossés" de Katarina Bivald

 
La Bibliothèque des cœurs cabossés
Katarina Bivald, (Ed. DENOEL) 

    Sara, jeune femme de 28 ans, travaillait dans une librairie, en Suède, situation enviée d’une accro des livres, mais la librairie ferme, elle se retrouve au chômage. Une nouvelle amie de plume, suite à de nombreux échanges épistolaires, l’invite à venir passer quelques temps près d’elle, aux Etats Unis, dans Iowa à Broken Wheel. Puisqu’elle n’a rien d’autres à faire, elle décide de partir, de faire enfin un voyage. Dans la petite ville de Hope, elle attend, son livre à la main, l’arrivée de son amie Amy Harris ; vers quelle aventure va-t-elle se retrouver confrontée. Elle est si loin de chez elle, en Suède, dans cette bourgade entourée de maïs à perte de vue…

     Personnellement, dès les premières pages, Sara a attiré ma sympathie, me demandant ce que j’aurai fait à sa place dans de telles situations, parfois quasi tragique dans sa propre existence en Suède au sein de sa famille, dans sa vie professionnelle...
(Je n’en révélerais pas plus, pour ne pas trop en dire de l’histoire.)  Mais Katarina Bivald, je trouve, tente une très belle étude de personnalité, avec les personnages de ce livre. L’image que l’on donne à voir, est-elle celle qui est perçu par les autres, selon qu’ils nous connaissent ou pas ? Sommes-nous réellement tels que les gens nous voient ? Est-il si facile de se laisser aller à ses sentiments, en fonction des circonstances ? Peut-on bouleverser le cours des choses, envers et contre tout ? 
     Et les livres dans tout cela, sont-ils prétextes ou alibis, dans notre vie ? Les utilise-t-on comme vitrine ou comme paravent ? En tous cas, ils remplacent très souvent des amis inexistants, et eux ne déçoivent pas, ils restent fidèles ! 
« Les livres lui avaient servi de remparts, oui, mais pas seulement ; Ils l’avaient protégée du monde extérieur en le réduisant à une espèce de vague toile de fond bien moins tangible que les aventures fictives dont elle se délectait. » [p. 30]
     Je me suis retrouvée comme Sara à l’étranger invitée par une amie, déçue par des proches dans mon pays, et quasiment adoptée par des gens que je ne connaissais pas et y fondant ma famille. Mais, je ne pouvais me passer d’avoir des livres sous la main, et de faire une bibliothèque chez moi, en aimant fréquenter les bouquinistes, les seuls vendant des livres en français, d’occasion mais abordables, une vraie caverne d’Ali Baba ! 
     Katarina Bivald, en 482 pages, va évoquer un bon nombre de livres ! Bien évidemment, il ne faut pas ouvrir ce roman en pensant y trouver un catalogue complet de ce qui a été imprimé, mais des auteurs appréciés, car au-delà des livres, il y a les gens aussi ! 

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Plus de renseignements : 
Editeur : Denoël
EAN : 978 2 207 11775 0
Pages : 485
parution : 15 janvier 2015