Son titre "Le Principe de Parcimonie"
"Le Principe de parcimonie" |
On a volé la Joconde. À la place du mystérieux sourire apparaît le visage hideux de la barbarie. Plus qu'un crime, c'est un manifeste. Polichinelle écarlate et Paganini du rasoir, le monstre qui répond au nom de Docteur Ockham excelle à découper l'anatomie de ses très médiatiques victimes. Performance iconoclaste ou massacre dément ? Paris frissonne. La terreur tout autant que la fascination règnent.
Alors que la Seine, en pleine crue centennale, engloutit métro, monuments et musées de la capitale, Mallock, tour à tour commissaire et critique de cette exposition apocalyptique, va devoir démasquer Ockham avant qu'il n'accomplisse son ultime promesse, son grand oeuvre : repeindre le monde aux couleurs du chaos. Un livre phénomène !
-=-=-
En Bref :
Une pointe d'humour, noir bien sûr, dès la première page, pour bien nous mettre dans l'ambiance. Nous nous trouvons avec une recette pour préparer les cornichons. Sauf que là, ce n'est pas le cuisinier Amédée Mallock, qui nous donne sa recette, contrairement à ce que nous pourrions croire. Non, c'est un certain Dr Ockham ...
"Fort Mallock, mercredi 12 octobre
Pour préparer les cornichons à la russe, il suffit de les percer à l'aide d'une pique en bois, puis de les plonger dans du gros sel avec de l'ail et un assortiment d'épices : thym, aneth, fleurs de fenouil, ainsi que feuilles de raifort, de cassissier ou de cerisier. La formule que le Dr Ockham avait utilisée était bien plus rustique. Dans un mélange de formol et d'éthanol, il s'était contenté d'ajouter une branche d'estragon, deux ou trois feuilles de laurier et quelques oignons grelots. Dernière différence, en lieu et place de gros malossols, Ockham avait disposé, verticalement, bien serrés les uns contre les autres, des doigts humains.
Une fois le bocal refermé, le Vénérable Initiateur, comme il aimait à se faire appeler, avait inscrit sur l'étiquette : "Pervers au Vinaigre". Dans la même encre violette, en pleins et en déliés, était également rédigé le précepte n° 4 ; "Tu ne toucheras pas aux enfants avec des pensées sales." [p. 11/12]
L'histoire commence au retour de vacances. Mallock rentre du Bordelais, où il aime se reposer dans sa maison du Bassin d'Arcachon. Même si cet été, il a été sollicité par un ami le juge Max Ballesta avec lequel, il avait mené l'enquête de cette affaire "Les Larmes de Pancrace". Pendant son absence, "Le Fort Mallock" son bureau et toute son équipe a déménagé. Ils ont quitté l'étroit et peu pratique 36, quai des Orfèvres, pour prendre possession d'un
"immeuble Art Déco, avec deux façades en pierres blanches, sculptées de feuilles d'acanthe, d'oiseaux, d'insectes et de fleurs. Les larges fenêtres aux cadres ornés d'arabesques éclairaient un intérieur entièrement rénové. Ce nouveau temple de la lutte contre le crime avait été baptisé le "13", en souvenir du diminutif affectueux que l'on avait donné au 36 quai des Orfèvres.
Les plus superstitieux espéraient également qu'un tel chiffre leur porterait chance."[P. 16]
entièrement consacré au Fort, rue du Cloître-Notre-Dame. Peu importe que ce soit un samedi, Amédée Mallock vient, en voisin, faire un tour dans son nouveau bureau.A peine arrivé, le téléphone sonne.
"- Ah, tu es là. J'avais peur que tu ne viennes pas, ce matin. Je suis bien sur ta ligne directe ?C'est la voix de Dominique Dublin, son supérieur hiérarchique.
- Oui, je crois. Tu voulais connaître mes premières impressions sur nos sublimes locaux ? J'sais pas, mes yeux sont encore fermés.
- Euh non, pas vraiment. C'est un sujet bien plus grave. Disons que je te propose le baptême du feu du 13. Ça vient de tomber, et c'est du lourd, du très, très, très lourd.
- J'ai rien entendu ? La moquette est trop épaisse dans ton bureau de grand chef.
Dublin rit doucement, mais le cœur n'y était pas.
- C'est du si lourd que je ne peux même pas t'en parler au téléphone. On n'a pas encore installé tous les filtres de sécurité." ... [p.17/18]
Effectivement, c'est du lourd ! Voilà pourquoi nous retrouvons
"le nouveau service des affaires judiciaires, le C.A.S. pour Crimes et Affaires Spéciales, Mallock et Dublin", [p. 40]en compagnie du directeur du Musée du Louvre, Entrée Rivoli, salle des Etats, sur le lieu du crime.
"La Joconde", salle des Etats au Louvre |
Dès ce jour, le "Fort Mallock" ou le "13", pour suivre les traditions de la Préfecture de Police, va se retrouver face à un mystère de plus en plus prenants, angoissants. Ce psychopathe qui veut terroriser le Monde, commence par les services de la police. C'est à Mallock, qu'il adresse directement de temps en temps, un des bocaux portant des étiquettes et des messages, contenant diverses parties d'anatomies humaines. Au fil des jours, on sent que la folie gagne, car se pourrait-il que le Polichinelle ait le don d'ubiquité ? Se dédoubler et se trouver à plusieurs endroits au même moment !
Et la pluie qui ne cesse de tomber sur Paris. il ne suffit pas de ce fou du bocal et de la découpe, les éléments semblent-ils, veulent se mêler à rendre l'ambiance sur la capitale de plus en plus angoissante. On se rappelle les inondations de 1910, on surveille les pieds du zouave au pont de l'Alma.
Alors les services s'activent afin de prévoir, sacs de sable, constructions de murets, de passerelles comme l'on voit tous les ans aux périodes de grandes eaux à Venise. Tout l'appareil de l'Etat est mobilisé. Vous ne verrez plus les nuages s'accumuler sur nos têtes, ni quelques jours de pluie sur la ville de la même façon !
Evidemment, je ne peux, ici, aller au delà dans la description de ce nouveau roman noir de Mallock. Simplement, je peux certifier que cette lecture vous permettra d'affiner certaines connaissances techniques, car comme toujours, chez Jean-Denis Bruet-Ferreol, allias Mallock, il aime étudier les sujets dont il parle. Le "Fort Mallock" où œuvrent les meilleurs techniciens et la dernière technologie va avoir fort à faire avec ce nouveau client !!!
Mon avis :
J'avais hâte, depuis que les Editions Fleuvenoir, m'avait sollicité afin de savoir si j'étais partante pour recevoir le dernier Mallock, pour en rédiger une nouvelle chronique, sur ce blog, comme précédemment après la lecture du quatrième volume des Chroniques Barbares, "Les Larmes de Pancrace".* Peut-on refuser d'avoir le plaisir de tenir le dernier Mallock entre ses mains, retrouver notre cher commissaire si attendrissant, quand il veut paraître un ours, mais se retrouve à pleurer, comme une madeleine parfois, tellement il en a gros sur le cœur ! Parcourant enfin, les premières pages, j'ai eu le plaisir de retrouver la plume de l'auteur Mallock, le même style, qui m'avait tellement plu dans ses précédents livres. Car polar ne veut pas dire de la sous-littérature ! En plus, avec un livre de Mallock, nous sommes certains d'apprendre également beaucoup de choses, tant sur l'homme que sur les comportements humains. Les chroniques barbares, c'est une anthologie des horreurs et des crimes dont sont capables les hommes.
Fleuvenoir annonce la parution sous sa bannière de deux anciens titres : "Le Cimetière des hirondelles" et "Les Larmes de Pancrace" ; afin d'avoir une rangée parfaite de ses livres "les chroniques barbarres", je serai reconnaissante à l'éditeur de bien vouloir nous compléter la série au même format. C'est trop inesthétique de trouver dans sa bibliothèque des livres d'une même saga, du même auteur dans des formats différents ! C'est d'un moche dans ma bibliothèque, allez un petit effort, s'il vous plait ! "Les visage de Dieu" et "Le Massacre des innocents" pour la fin de l'année, et ce qui serait le top du top, le coffret tout seul quand la série sera finie totalement.
J'avais hâte, depuis que les Editions Fleuvenoir, m'avait sollicité afin de savoir si j'étais partante pour recevoir le dernier Mallock, pour en rédiger une nouvelle chronique, sur ce blog, comme précédemment après la lecture du quatrième volume des Chroniques Barbares, "Les Larmes de Pancrace".* Peut-on refuser d'avoir le plaisir de tenir le dernier Mallock entre ses mains, retrouver notre cher commissaire si attendrissant, quand il veut paraître un ours, mais se retrouve à pleurer, comme une madeleine parfois, tellement il en a gros sur le cœur ! Parcourant enfin, les premières pages, j'ai eu le plaisir de retrouver la plume de l'auteur Mallock, le même style, qui m'avait tellement plu dans ses précédents livres. Car polar ne veut pas dire de la sous-littérature ! En plus, avec un livre de Mallock, nous sommes certains d'apprendre également beaucoup de choses, tant sur l'homme que sur les comportements humains. Les chroniques barbares, c'est une anthologie des horreurs et des crimes dont sont capables les hommes.
Fleuvenoir annonce la parution sous sa bannière de deux anciens titres : "Le Cimetière des hirondelles" et "Les Larmes de Pancrace" ; afin d'avoir une rangée parfaite de ses livres "les chroniques barbarres", je serai reconnaissante à l'éditeur de bien vouloir nous compléter la série au même format. C'est trop inesthétique de trouver dans sa bibliothèque des livres d'une même saga, du même auteur dans des formats différents ! C'est d'un moche dans ma bibliothèque, allez un petit effort, s'il vous plait ! "Les visage de Dieu" et "Le Massacre des innocents" pour la fin de l'année, et ce qui serait le top du top, le coffret tout seul quand la série sera finie totalement.
* relire la chronique "Les Larmes de Pancrace" onnelitjamaistrop.blogspot.fr/2014/06/mes-coups-de-cur-les-larmes-de-pancrace.html
Le site du livre chez l'éditeur :
http://www.fleuve-editions.fr/site/le_principe_de_parcimonie_&100&9782265114456.html
Le site de Mallock : http://www.mallock.fr/
Pour en savoir plus :
Éditeur : Fleuvenoir
coll. Thriller Policier
EAN : 9782265114456
Date de parution : 11 Février 2016
Nombre de pages : 544 p.
Format : 130 x 185 mm
Prix : TTC 14,90 €
à suivre ...
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